Em Tradução:Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas (fr)/pt: diferenças entre revisões

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Linha 154:
<font color=red>Qu'on ne se méprenne donc pas sur la portée de ma thèse.</font>
 
ONão se enganem, portanto, sobre o alcance da minha tese é bem preciso.
 
 
Linha 160:
 
<font color=red>Si on se borne à lui répondre : « Ces cent mille hommes et cent millions sont indispen­sables à la sécurité nationale : c'est un sacrifice ; mais, sans ce sacrifice, la France serait déchirée par les factions ou envahie par l'étranger. » - Je n'ai rien à opposer ici à cet argu­ment, qui peut être vrai ou faux en fait, mais qui ne renferme pas théoriquement d'hérésie économique. L'hérésie commence quand on veut représenter le sacrifice lui-même comme un avantage, parce qu'il profite à quelqu'un.</font>
 
Se nos limitamos a responder: "Esses cem mil homens e cem milhões são indispensáveis à segurança nacional: é um sacrifício; mas, sem este sacrifício, a França seria despedaçada por facções ou invadidos pelo estrangeiro." Não tenho nada, a opor a este argumento, que pode ser verdadeiro ou falso na realidade, mas que não apresenta teoricamente heresia económica. A heresia económica começa quando se pretende apresentar o próprio sacrifício como uma vantagem, porque é benéfico para alguém.
 
<font color=red>Or, je suis bien trompé, ou l'auteur de la proposition ne sera pas plus tôt descendu de la tribune qu'un orateur s'y précipitera pour dire :</font>
 
Ora, bem me engano, ou o autor da proposta mal terá descido da tribuna quando um orador precipitar-se-á para lá para dizer:
 
<font color=red>« Licencier cent mille hommes ! y pensez-vous ? Que vont-ils devenir ? de quoi vivront-ils ? sera-ce de travail ? mais ne savez-vous pas que le travail manque partout ? que toutes les carrières sont encombrées ? Voulez-vous les jeter sur la place pour y augmenter la concurrence et peser sur le taux des salaires ? Au moment où il est si difficile de gagner sa pauvre vie, n'est-il pas heureux que l'État donne du pain à cent mille individus ? Considérez, de plus, que l'armée consomme du vin, des vêtements, des armes, qu'elle répand ainsi l'activité dans les fabriques, dans les villes de garnison, et qu'elle est, en définitive, la Providence de ses innombrables fournisseurs. Ne frémissez-vous pas à l'idée d'anéantir cet immense mouvement industriel ? »</font>