Página:Invenção dos aeróstatos reivindicada.pdf/33

—27—

ne 2 juillet 1709, qui indique que dans ce temps la susdite machine á vol a fait sensation, et qu'on en avait parlé á la princesse. Celleci disait a sa mere :


«Je me souhaiterais seulement un seul jour aupres de votre altesse. Que j'aurais de choses á dire ! La reine de Portugal m'a fait faire la proposition de venir la trouver, sitôt navire volant sera fait, étant a Lisbonne un homme qui vante d'en pouvoir faire qui passe par l'air. Si cette invention réussit, je viendrais toutes les semaines un jour trouver vetre altesse. Ce serait un charmant voyage pour moi, mais je doute fort qu'il reussira dans son entreprise.»[1]


Reduzir-se-ha a esta carta unica toda a correspondencia mencionada pelo sr. Ferdinand Denis? É o que nos parece mais provavel, com quanto o illustrado ministro do Brunswick admitta como possivel que ella exista em Hespanha. Do extracto da carta que deixamos transcripto claramente se deprehende que a princeza não tinha conhecimento do padre Gusmão, senão pelo convite que lhe fizera a rainha de Portugal. Advirta-se tambem que o sr. Ferdinand Denis declara mui expressamente que se conserva a correspondencia no archivo do Brunswick, onde, conforme o testimunho insuspeito que obtivemos, não ha senão a carta de 2 de julho. É possivel que este documento fosse visto por pessoa que

  1. O illustrado informador do Brunswick á sua primeira communicação accrescentou a seguinte que egualmente devemos ao favor do sr. Figaniere. «La lettre de la princesse de Brunswick datée de Barcelone le 2.me juillet 1709, contenant la petite notice sur l'invention du P. Lorenzo de Gusmão, que j'avais le plaisir de vous communiquer en extrait, «est originairement écrite en français». Elle est trés longue ; pleine des épanchements de l'amour filial de la jeune reine envers sa mère et des regrets de leur separation. C'est en se plaignant de la longue distance des lieux que les séparaient qu'elle est amenée au désir de voir se réaliser, a son profit, ce projet de machine volante, dont la reine de Portugal lui avait parlé dans une de ses lettres.»