ças amam logo no collo das mães, e que lhes ensinará a Piedade, a Justiça, a Honestidade. Mais tarde, se deixarem de ser uns mysticos, e penetrarem mais na humanidade: se abandonarem as crenças da infancia, continuarão a respeital-o sempre como um integro caracter immaculado, e um moralista.

Que historia pois mais florida, mais ideal, mais infantil, do que a historia de um Deus que brincou com as creanças? Ensinem-lhes a tahoada; — mas dèem-lhes tambem á alma a poesia, a moral, a imaginação!»

A proposito d’este distincto poeta portuguez apresentamos uma poesia de Vicente Raspail, o conhecido apostolo da camphora, por elle composta em 1813, quando estava no seminário de Avinhão. E insuspeito este insigne republicano.

 
L’ASSOMPTION
 

Que nos chants réunis étonnent la nature;
Que les plus doux transports s’ernparent de nos coeurs;
La Mère du Très-Haut, la Vierge la plus pure
Permet que notre voix célèbre ses grandeurs.

Dans les terres d’exil, hélas! dès sa naissance
De peines, de douleurs son coeur fut agité:
Son triomphe est venu, le lys de rinnocenee
Embellit les vallons de la félicité.

Quelle est celle qui part, plus belle que l’aurore,
Que des anges sans nombre enlèvent à nos yeux?
On le voit à ses traits, l’amour saint la dévore!
Mortels, c’est notre Mère et notre Reine, ó Cieux!

Les lyres d’or déjà s’unissent aux cantiques,
De son éclat brillant les cieux sont étonnés.
Ell, e entre, elle aperçoit sous les sacrés portiques
L’Eternel qui l’admire et les Saints prosternés.

Ó délices des cieux! Recevez nos hommages,
Ouvrez-nous un asyle en nos malheurs divers;
Lorsque des passions s’excitent les orages,
Venez, Arc radieux, venez calmer les airs.

1813.

Vincent Raspail.

 

D’este homem tão illustre diz-nos o mesmo digno informador de Rochefort o seguinte: «François Vincent Raspail naquit a Carpentras (Vaucluse, France) le 14 janvier 1794. Son père tenait un restaurant fort achalandé; sa